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Ecole d’architecture de Marne la Vallée

Éric Alonzo est architecte, professeur à l’Ecole d’architecture de la ville & des territoires, Paris-Est, université Gustave Eiffel où il dirige, avec Pierre-Alain Trévelo, le post-master en urbanisme (DSA d’architecte-urbaniste). Il est directeur de l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS/AUSser, UMR 33 29 du CNRS), laboratoire où il a fondé, avec Sébastien Marot, la publication Marnes, documents d’architecture. Après avoir publié le livre Du rond-point au giratoire, Parenthèses, 2005, il a soutenu une thèse sur L’Architecture de la voie. Histoire et théorie, distinguée en 2017 par le First European Prize Manuel de Solà-Morales qui récompense la meilleure thèse en urbanisme d’Europe. L’ouvrage qui en est issu, Éav&t, Parenthèses, 2018 a reçu en 2020 la mention du prix littéraire René Pechère/CIVA du livre francophone sur l’art des jardins et du paysage. Il enseigne également à l’Ecole des ponts et à l’Ecole nationale des travaux publics de l’Etat. Il est depuis 2020, membre associé de la Mission régionale d’autorité environnementale d’Ile-de-France.

  • Conférence(s) 🔒

  • Territoires et mobilités 2024 Session 1 29 mars 2024 Maison des travaux publics
    3 rue de Berri, Paris 8e
    Auditorium André Borie
    L’architecture de la voie, avant et après l’automobile Le triomphe du paradigme de la « mobilité  » ces dernières décennies a occulté l’intérêt que l’on portait jusqu’alors à la route. Lorsqu’on daigne l’étudier, on la considère le plus souvent comme un sous-produit de l’automobilisme. Or, les dispositifs routiers que l’on croit propres à l’automobile ont été mis en œuvre ou conçus bien avant elle et, la plupart du temps, par des architectes ou des créateurs de jardins (c’est-à-dire hors d’un champ strictement « technique  »). A l’heure où l’incertitude pèse sur le nombre, la vitesse et l’encombrement des futurs véhicules, aussi bien que sur leur énergie de locomotion, il est utile de revisiter cette longue tradition de « l’architecture de la voie  » qui est bien plus ancienne que la parenthèse thermo-industrielle. A l’inverse des véhicules menacés d’obsolescence, la route, ainsi considérée comme une architecture, une forme bâtie dans le paysage, peut s’inscrire dans la durée — en s’adaptant (par le réemploi, la reconversion, le détournement, etc.) — au sein d’un territoire susceptible de connaître des profondes évolutions.
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