Pierre Veltz est ingénieur et sociologue, ancien directeur de l’ENPC et de l’Ihédate. Il a enseigné à l’École des Ponts et à Sciences Po. Ses travaux de recherche et ses engagements opérationnels concernent la transformation des entreprises et du travail, ainsi que les dynamiques territoriales. Il a été président directeur général de l’Établissement public de Paris-Saclay, de 2009 à 2015.
Pierre Veltz est membre de l’Académie des technologies, Grand Prix de l’urbanisme 2017.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les rapports entre système productif et territoires, parmi lesquels :
– Bifurcations : réinventer la société industrielle par l’écologie ? L’Aube, 2022.
– L’économie désirable. Sortir du monde thermo-fossile, Seuil, La République des idées, 2021.
– La société hyper-industrielle, Seuil, 2017.
– La France des territoires, L’Aube, 2018.
– Mondialisation, villes et territoires, une économie d’archipel, PUF, (1996, rééd. 2014).
– Le nouveau monde industriel, Gallimard, 2010.
Aziza Akhmouch est cheffe de la division villes, politiques urbaines et développement durable au sein du Centre pour l’Entrepreneuriat, les PME, les Régions et les Villes de l’OCDE.
Elle supervise une équipe de 30+ experts chargés de conseiller les gouvernements avec la production de nouvelles données, d’analyses et de recommandations dans de nombreux domaines de politiques urbaines afin de promouvoir des villes intelligentes, inclusives, compétitives et durables. Elle supervise notamment les examens des politiques urbaines et métropolitaines de l’OCDE, ainsi qu’un large éventail de travaux thématiques sur le logement, les transports, les villes et la croissance inclusive, les villes et l’environnement, la productivité et la gouvernance métropolitaines et l’approche territoriale des objectifs de développement durable. Aziza Akhmouch a impulsé le développement des Principes de l’OCDE sur les politiques urbaines et est à l’origine de la création de l’Initiative de l’OCDE sur la gouvernance de l’eau. Elle gère également l’Initiative des maires champions de l’OCDE pour la croissance inclusive, la table ronde des maires et des ministres de l’OCDE et la plate-forme nationale de politique urbaine OCDE-ONU Habitat-Cities Alliance. Elle est titulaire d’un doctorat et DEA en géographie, spécialisée en géopolitique de l’université Paris 8-Vincennes, et d’un DESS affaires internationales de l’université Paris-Dauphine.
Isabelle Baraud-Serfaty est consultante en économie urbaine, fondatrice de ibicity, agence de conseil en économie urbaine qui articule une posture opérationnelle -elle travaille notamment sur le montage de grands projets urbains - et une posture de recherche-action - elle s’intéresse particulièrement aux recompositions du jeu d’acteurs et nouveaux modèles économiques urbains. En parallèle, elle enseigne depuis 2004 à l’Ecole urbaine de Sciences Po où elle a monté et anime un cours sur les acteurs privés de la ville. Ses activités et publications sont disponibles sur le site : www.ibicity.fr.
Stéphane Cordobes est directeur général l’agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole, après avoir conduit les activités de prospective, d’étude et de recherche de la DATAR et du CGET, puis animé des dispositifs de recherche-action et de formation pour l’ANCT et l’Ecole urbaine de Lyon. Géographe, philosophe et photographe, ses travaux portent sur les territoires du monde anthropocène et leur réorientation écologique, en particulier sur leurs dimensions sensible et culturelle. Plusieurs sont consultables sur son site internet : https://cordobes.fr/
Julien Damon est rédacteur en chef de la revue Constructif, conseiller scientifique de l’École nationale supérieure de sécurité sociale (En3s), chroniqueur aux Échos et au Point, dirigeant de la société d’études et de conseils Éclairs (www.eclairs.fr). Il a été, en particulier, responsable de la Mission Solidarité de la SNCF, directeur des études à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), chef du service Questions sociales au Centre d’analyse stratégique, professeur associé à Sciences Po.
Il a publié plus de vingt-cinq ouvrages sur les questions sociales et urbaines, dont, récemment :
– Toilettes publiques – Essai sur les commodités urbaines (Presses de Sciences Po, mars 2023).
– La Question SDF (PUF, 2021).
– Qui dort dehors ? (L’Aube, 2020).
– Inconfinables ? Les sans-abri face au coronavirus (L’Aube, 2020).
– Quelle bonne idée ! (PUF, 2018).
– La Sécurité sociale (Que sais-je ? 2018).
– Un monde de bidonvilles (Seuil, 2017).
Géographe, diplômé de l’université Paris IV et du Cycle d’urbanisme de Sciences-Po, Olivier Denert est un spécialiste des questions d’inter-territorialité française et européenne sur lesquelles il travaille depuis 20 ans. Il est directeur de la stratégie, des partenariats et expertises de l’EPFE Ile-de-France. Précédemment directeur de l’aménagement à la Région Ile-de-France, après avoir occupé le poste de secrétaire général de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT) durant de nombreuses années, son champ d’action a couvert à la fois les sujets relatifs à la planification spatiale, les questions interrégionales, celles de la gouvernance et de l’inter-territorialité interne à l’Ile-de-France, la tutelle de l’IAU, le champ de l’aménagement opérationnel, etc.
Il a écrit plusieurs articles sur les questions de la gouvernance transfrontalière, l’emploi transfrontalier et enfin sur le fait urbain transfrontalier dans des ouvrages collectifs et dans des revues professionnelles. Il a publié plusieurs ouvrages dont deux Atlas de la coopération transfrontalière (2007, éd DATAR) et un relatif à la coopération transfrontalière sanitaire (2000, éd ENSP).
Diplômé de Sciences Po Paris en 1982, Philippe Estèbe est également docteur en sciences politiques et en géographie depuis 1999. Spécialiste de l’aménagement du territoire, il exerce des activités de consultant, d’abord à la société de conseil (TEN), puis dans une filiale de la Caisse des dépôts et consignations consacrée au logement social (SCIC) ; il s’est aussi spécialisé dans l’aménagement urbain des quartiers populaires. Il passe deux ans (1992-93) à conduire l’évaluation nationale de la politique française de revitalisation des quartiers populaires (dite "politique de la ville »), à la suite de quoi il a occupé un poste de maître de conférences en géographie à Toulouse jusqu’en 2005. Il entre simultanément à Acadie, autre société de conseil et prend un poste d’enseignant à Sciences Po Paris à partir de 2000, puis est directeur de l’Institut des hautes études d’aménagement et de développement des territoires en Europe de 2008 à 2016. En 2012, il devient professeur associé au conservatoire national des arts et métiers (CNAM).
Il est par ailleurs directeur de publication de la revue Tous Urbains.
Ses principales publications sont :
– Villes moyennes en Europe : une approche comparative, 2019, PUCA (en collaboration avec Xavier Desjardins).
– L’égalité des territoires, une passion française, Paris, PUF, collection Ville en débat, 2015.
– Gouverner la ville mobile, Presses universitaires de France, 2008.
– L’usage des quartiers, éditions l’Harmattan, 2004.
– L’État animateur, (avec J. Donzelot), éditions Esprit, 1994.
– Les communes au rendez-vous de la culture (avec E. Rémond), éditions Syros, 1985.
Frédéric Gilli est docteur en économie, ancien élève de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE), lauréat du prix du jeune urbaniste en 2010. Chercheur associé au Centre d’études européennes de Sciences Po où il enseigne, il est directeur associé de l’agence Grand Public, spécialisée dans l’accompagnement du changement.
Il est l’auteur d’articles et ouvrages sur l’organisation des systèmes productifs et la géographie de l’emploi. Il a notamment travaillé sur la géographie des filières industrielles et des chaînes de valeur dans le bassin parisien, sur l’organisation de la métropole parisienne et sur la gouvernance du grand Paris et réfléchit à la façon de dynamiser les projets économiques et urbains au moyen de processus participatifs plus performants.
Publications récentes :
– La promesse démocratique, Armand Colin, février 2022, 360 pages
– 50 cartes à voir avant d’aller voter, Aurélien Delpirou et Frédéric Gilli, Autrement, janvier 2022, 128 pages.
– Grand Paris : l’émergence d’une métropole, Paris, Presses de Sciences Po, collection Nouveaux Débats, 2014 ;
– Territoires et innovation, La Documentation française, 2012 ;
– Paris, métropole hors les murs : aménager et gouverner le Grand Paris, avec Jean-Marc Offner, Presses de Sciences Po, 2009.
Ludovic Halbert est docteur en géographie économique et urbaine (Paris-1 Panthéon-Sorbonne), ancien élève de l’École normale supérieure, chargé de recherche au CNRS. Ses travaux portent sur la transformation des systèmes productifs (globalisation, informationnalisation, financiarisation) et les nouvelles géographies urbaines, notamment dans les métropoles.
Ses travaux actuels portent sur les circuits de financement, systèmes d’acteurs et la gouvernance de la production de l’environnement urbain construit. Il travaille principalement sur les villes européennes (particulièrement la région parisienne) et les villes asiatiques (notamment Bangalore en Inde).
Parmi ses publications :
– Ce que les métropoles doivent au capitalisme et vice-versa, Regards croisés sur l’économie, 2021/1, pp.37-45
– Contester la métropole in Métropole, Ludovic Halbert, Gilles Pinson et Valérie Sala Pala, dossier thématique, 2021
– The financialization of urban production, L. Halbert and K. Attuyer (2016), Urban Studies, Special Issue, may 2016.
– L’avantage métropolitain, Paris, PUF, 2010.
Charlotte Halpernest chercheure en science politique au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po, à Paris. Elle s’intéresse aux transformations de l’action publique, analysées dans une perspective comparée en Europe et au-delà. Ses recherches et enseignements portent sur les politiques de l’environnement et de la ville durable, la gouvernance des transitions écologiques dans les secteurs de la mobilité et de l’énergie, et les conflits autour de la gestion des infrastructures. Elle enseigne à Sciences Po, où elle dirige l’Executive master Gouvernance territoriale et développement urbain, ainsi qu’à AgroParisTech. Elle dirige l’Institut pour les transformations environnementales.
Parmi ses publications : Grenelle de l’environnement, avec D. Boy, M. Brugidou, P. Lascoumes, Armand Colin, 2012 ; Instrumentation de l’action publique, avec P. Lascoumes et P. Le Galès, Presses de Sciences Po, 2014 ; Villes sobres, avec D. Lorrain et C. Chevauché, Presses de Sciences Po, 2018.
Jacques-François Marchandise est chercheur et prospectiviste, professeur des universités associé à l’université Gustave-Eiffel (sociologie du numérique). Il a cofondé la Fing, association qu’il a codirigée et dirigée de 2000 à 2022, conduisant des questionnements sur les potentiels de la société numérique. Il explore notamment les enjeux et les formes de l’innovation dans un monde incertain : enjeux d’inclusion, d’appropriation et de maîtrise, enjeux de transition écologique, démocratie et rôles de la société civile, mutations du travail et de l’activité, transformations de l’action publique, développement territorial. Il a conduit ou participé à de nombreuses stratégies et feuilles de route numériques territoriales (régions, départements, métropoles et agglomérations).
Chercheur associé au CREAD (Rennes) et à l’Institut Mines Telecom, il a coordonné le projet de recherche ANR Capacity(Fing+Telecom Bretagne+Rennes2, 2015-2018), portant sur les réalités du pouvoir d’agir à l’ère numérique, sujet qui reste au cœur de ses recherches. Il a été co-titulaire avec Milad Doueihi de la chaire de recherche du collège des Bernardins « L’Humain au défi du numérique » (2015-2017). Il a conçu et piloté le programme collectif "RESET-Quel numérique voulons-nous ?" (2019-2022) impliquant un ensemble d’acteurs publics, privés et associatifs autour d’une réinvention du numérique fondée sur le développement humain et articulée avec la transition écologique.
Jean-Marc Offner eest président de l’Ecole urbaine de Sciences Po et directeur scientifique de 6t bureau de recherche. Ancien directeur général de l’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine, il s’intéresse aux questions de mobilité urbaine, de planification territoriale, d’aménagement et de ménagement des territoires, de gouvernance locale et d’action publique.
Formé à la fois à l’ingénierie et aux sciences sociales, il a commencé sa carrière à l’Institut de Recherche des Transports. Il a dirigé́ le laboratoire Techniques-Territoires-Sociétés, le département Aménagement-Transport-Environnement de l’École des ponts et le Groupement de recherche Réseaux du CNRS. Il est membre du comité́ scientifique de la revue Urbanisme. Il préside le conseil stratégique du programme national de recherche Popsu ainsi que la commission Territoire du Conseil national de l’information statistique.
Dernières publications : Elaborer un new deal pour le périurbain, Le Monde, 27 février 2024 ; Les vers de terre contre le Zan, Urbanisme, janvier 2024 ; La standardisation des politiques publiques locales : une renationalisation tacite, La grande conversation (Terra Nova), 25 décembre 2023 ; L’impossible pouvoir local ? (en codir. avec G. Pinson, Le Bord de L’eau édition, 2021) ; L’action publique territoriale au défi du travail technico-politique, Diagonal n° 212, juillet 2021 ; Et dans le monde post-Covid, n’aurait-on pas encore oublié la marche ? , forumviesmobiles.org, 2021 ; Des stratégies de mobilité métropolitaines pragmatiques et mobilisatrices, Transports, Infrastructures & Mobilités n° 529, 2021 ; Coronavirus et après ? Pour de nouveaux compromis urbains, Métropolitiques, juin 2020 ; Anachronismes urbains (Presses de Sciences Po, 2020).
Hélène Peskine, architecte et urbaniste générale de l’Etat, est Secrétaire permanente du Plan urbanisme construction architecture, service interministériel de recherche et d’expérimentation des ministères de la transition écologique, de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et de la culture.
Elle occupait précédemment la fonction de directrice adjointe de Cabinet auprès de la ministre de
l’environnement, de l’énergie et de la mer, après avoir été sa conseillère en charge de la transition énergétique, du climat, de l’écomobilité et du bâtiment durable.
Elle a également exercé la mission de conseillère pour le développement durable, les transports, le logement, et l’énergie au Cabinet du président de l’Assemblée nationale.
Durant une vingtaine d’années, elle a occupé différentes fonctions de direction de projets et de services au sein du ministère de la transition écologique et contribué notamment aux réflexions et aux études sur le réseau de transport du Grand Paris et sur l’aménagement de la région parisienne.
En 2018, Hélène Peskine a créé la plate-forme PEPS pour le progrès environnemental et le progrès social, un groupe de réflexion réunissant des professionnels et experts du secteur public et du secteur privé, qui produit régulièrement des notes de propositions thématiques à destination des décideurs.
François Philizot est inspecteur général de l’Administration depuis septembre 2021 et également président du conseil d’orientation de l’observatoire des territoires. Délégué interministériel de 2013 à 2021 pour le développement de la vallée de la Seine, il a notamment eu la charge du contrat de plan interrégional 2015-2020 Normandie-Ile-de- France. En 2019, le gouvernement a missionné François Philizot pour un état des lieux des lignes ferroviaires de desserte fine des territoires, puis un plan d’actions en faveur des « petites lignes » ferroviaires, issu d’échanges nourris et approfondis avec les Régions. Ses conclusions ont été diffusées en février 2021.
Haut-fonctionnaire français, diplômé en droit de l’université de Paris XII-Val-de-Marne, et Science-Po Paris et de l’ENA (promotion Henri-François d’Aguesseau), le parcours de François Philizot est inscrit dans la préfectorale (notamment préfet de l’Indre, Tarn, Morbihan et Saône-et-Loire) et l’a également conduit à deux reprises à la délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar), de 1992 à 1995 puis, en qualité de directeur, adjoint au délégué de 2000 à 2005.
Publications :
– L’Etat et l’aménagement du territoire aujourd’hui, L’Ena hors les murs, 2020/4 (n°500).
– Les petites lignes ferroviaires accompagnent l’évolution du pays profond Le Monde.fr, Eric Bézia, juillet 2021
– Rapport Petites lignes ferroviaires – des plans d’action régionaux, dossier de presse, février 2020.
Nicolas Portier enseigne au sein de l’Ecole urbaine de Sciences Po. Il a pris part de 2004 à fin 2021 à la préparation et à la mise en œuvre des différentes réformes de l’organisation territoriale française et des finances publiques locales en tant que délégué général de l’AdCF (devenue désormais Intercommunalités de France). Il a également participé aux évolutions des politiques publiques et aux chantiers législatifs intervenus dans les domaines de l’environnement (Grenelle de l’environnement, loi pour la croissance verte, loi AGEC, Climat et résilience), de l’urbanisme et du logement (loi ALUR), des mobilités (loi LOM), etc. Auparavant, de 1997 à 2002, il a travaillé sur les questions d’aménagement du territoire en tant que conseiller à la DATAR, responsable de l’équipe développement local. Il a été commissaire du gouvernement lors des débats parlementaires relatifs à la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire (LOADDT) de 1999. En 2003, il a été responsable adjoint du service appui au développement des territoires de la Caisse des dépôts et consignations.
Il a publié en 2001, La politique des pays, La Documentation française, collection Territoires en mouvement.
Nathalie Roseau est professeure de l’Ecole des Ponts et chercheure au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés. Elle est architecte et ingénieur, docteur et HDR en urbanisme. Avant de s’engager dans la recherche, elle a exercé dix ans dans les domaines de la planification urbaine et régionale (DREIF et DATAR), puis comme architecte chef de projet au sein de la maîtrise d’œuvre architecturale d’Aéroports de Paris (Paul Andreu). Privilégiant une perspective historienne, ses recherches portent sur les dynamiques de transformation métropolitaine et la place qu’y occupent les infrastructures. Sa thèse de doctorat a porté sur l’influence qu’a eue l’aéronautique sur le devenir des villes ; son habilitation a exploré de manière plus large le rôle des infrastructures dans les processus d’agrandissement des villes. Elle a codirigé plusieurs programmes de recherches sur l’histoire de la culture aérienne, la gouvernance des grandes métropoles et l’histoire croisée de l’aménagement du Grand Paris. De 2005 à 2016, elle a dirigé le Mastère Spécialisé Aménagement et Maîtrise d’Ouvrage Urbaine de l’ENPC. Depuis 2019, elle est directrice du LATTS.
Parmi ses publications :
– Temps et infrastructure, Essai sur l’urbanisme des métropoles (Metispresses, à paraître 2021).
– Inventer le Grand Paris, Histoire croisée des métropoles (Collectif, 2017), www.inventerlegrandparis.fr.
– Paris C.D.G-1 (avec Paul Andreu, B2 Éditions, 2014)
– L’emprise du vol, de l’invention à la massification, Histoire d’une culture moderne (avec Marie Thébaud-Sorger, Eds, Metispresses, 2013)
– De la Ville à la Métropole, Les défis de la gouvernance (avec Christian Lefèvre et Tommaso Vitale, Eds, Préface de Pierre Mansat, L’Oeil d’Or, 2013)
– Aerocity, Quand l’avion fait la ville (Éditions Parenthèses, 2012).
Michel Savy est ingénieur de l’École centrale et docteur d’État en sciences économiques, professeur émérite à l’université Paris-Est (École d’urbanisme de Paris et École des ponts). Il a également enseigné à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (programme IML). Il fut, avec Patrick Le Galès, le premier codirecteur de l’Ihédate.
Il est aujourd’hui directeur de l’Observatoire des politiques et des stratégies de transport en Europe (qui publie le bulletin Transport / Europe en français et en anglais), président du conseil scientifique du think tank TDIE et expert pour la Banque mondiale sur les questions de logistique. Ses travaux portent sur l’économie et la politique des transports et sur l’aménagement du territoire.
Publications récentes :
– Prospective 2040 – 2060 des transports et des mobilités, rapport thématique « Marchandises », avec Régine Bréhier et Geoffroy Caude, Conseil général de l’environnement et du développement durable et France Stratégie, février 2022.
– Pour une politique des transports. Analyses, propositions et questions aux candidats à l’élection présidentielle de 2022, avec Caroline Daude, TDIE, janvier 2022.
– Global South Countries : The Dark Side of City Logistics. Dualisation vs. bipolarisation, avec Nora Mareï, Transport Policy, Vol.100, Jan. 2021.
– Le transport de marchandise : économie du fret, management logistique, politique des transports, Lausanne, PPUR, 2017, 440 p.
– Nouveaux lieux, nouveaux flux. Les mobilités de l’avenir, Paris, Odile Jacob, 2015.
– Freight Transport and the Modern Economy, with June Burnham, London, Routledge, 2013, 374 p.
Magali Talandier est professeure en urbanisme et aménagement du territoire à l’université Grenoble-Alpes, laboratoire PACTE. Professeure invitée du département d’études urbaines de l’université Simon Fraser à Vancouver en 2020, elle développe aujourd’hui ses travaux sur le développement et la résilience des territoires à l’international. Économiste de formation, elle a obtenu son doctorat à l’école d’urbanisme de Paris en 2007 et son habilitation à diriger des recherches en 2016. Ses thèmes de recherche portent sur le développement économique des territoires, l’analyse des flux de richesse et des inégalités spatiales dans un contexte de transition écologique. Elle préside actuellement le conseil scientifique de Grenoble “Capitale verte ».
Publications récentes :
– L’économie métropolitaine ordinaire : invisible, oubliée, essentielle, 2023, - Edition Autrement
– Développement territorial : repenser les relations villes-campagnes, 2023, - Edition Armand Colin
– Inégalités territoriales (dirigé avec Josselin Tallec), 2023, - Edition Iste-Wiley
– Résilience urbaine, 2020, Ed. PUG.
– Résilience des métropoles : Le renouvellement des modèles, 2019, Ed. PUCA/POPSU.
– Are there urban contexts that are favourable to decentralised energy management ? Cities, 2018, 82.
– Résiliente, collaborative et bricolée. Repenser la ville créative à "l’âge du faire", avec C. Ambrosino et V. Guillon.
– Géographie, Économie, Société, Lavoisier, 2018.
– Les sites patrimoniaux exceptionnels : une ressource pour les territoires, avec Navarre F. et al, Ed. PUCA, 2019
Martin Vanier est géographe, consultant chez Acadie et professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris. Après une thèse consacrée à l’industrie de la bonneterie à Troyes, ses travaux ont porté sur la géographie urbaine, les métropoles et les espaces périurbains. Il a enseigné à l’Institut d’urbanisme de Lyon (1991-1997) et à l’Université du Québec à Montréal (1998) et a été professeur à l’université de Grenoble. Il a cofondé l’UMR PACTE à Grenoble et dirigé son laboratoire « Territoires » (2003-2007). Il a été le conseiller scientifique du dernier programme de prospective de la Datar (ANCT), « Territoire 2040 ». Il est particulièrement sensible aux questions de prospective et de gouvernance.
Derniers ouvrages parus :
– Le temps des liens. Essai sur l’anti-fracture, Ed de l’Aube 2024
– La prospective au temps du coronavirus, PUG, coll Le virus de la recherche, juin 2020.
– Demain les territoires. Capitalisme réticulaire et espace politique, Éditions Hermann, 2015.
– Villes, territoires, réversibilité, Éditions Hermann, 2012.