
Ludovic Halbert
CNRS, Ecole des Ponts ParisTech - LATTS
Ludovic Halbert est docteur en géographie économique et urbaine (Paris-1 Panthéon-Sorbonne), ancien élève de l’École normale supérieure, chargé de recherche au CNRS. Ses travaux portent sur la transformation des systèmes productifs (globalisation, informationnalisation, financiarisation) et les nouvelles géographies urbaines, notamment dans les métropoles.
Ses travaux actuels portent sur les circuits de financement, systèmes d’acteurs et la gouvernance de la production de l’environnement urbain construit. Il travaille principalement sur les villes européennes (particulièrement la région parisienne) et les villes asiatiques (notamment Bangalore en Inde).
Publications :
– L. Halbert and K. Attuyer (2016) The financialization of urban production. Urban Studies, Special Issue. May 2016.
– L’avantage métropolitain, Paris, PUF, 2010.
– Villes, réseaux et mondialisation, Cahiers français, 328 (2005).
– Horizon 2020 : quatre scénarios pour l’économie de la métropole parisienne, La vie des idées Avec Frédéric Gilli, Vincent Gollain, Ludovic Halbert, Hélène Perrin Boulonne, 2009, (www.lavidesidees.fr).
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Médiathèque en accès libre
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Conférence(s) 🔒
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Cycle 2019 14 novembre 2019 IFSTTAR
Bâtiment Bienvenüe, 12 Boulevard Copernic, Champs-sur-Marne Conférence introductive. Dans l’analyse de la relation entre aménagement des territoires et géographie(s) de l’argent, la production des bâtiments, équipements et infrastructures, et la fourniture de services urbains qui les accompagnent, tiennent une place singulière. D’un côté, l’édification et l’usage de l’environnement construit nécessitent d’importantes sommes d’argent. De l’autre, l’environnement construit est le support de pratiques d’accumulation qui contribuent à la polarisation de la richesse entre espaces et entre groupes sociaux.
La conférence introductive partira de cette tension propre à la production et à la reproduction de l’environnement construit pour interroger comment la finance, en particulier la finance de marché, saisit les villes en France et dans le monde. Elle offrira ensuite un contrepoint par la comparaison avec d’autres circuits de financement qui entrent dans la transformation de l’immobilier et des infrastructures. Ce faisant, elle vise à fournir aux auditeurs et auditrices une grille de lecture pour penser l’articulation entre les circuits de financement, les filières qui les mettent en œuvre, les rapports de pouvoir qui traversent l’action publique locale, et les effets matériels et sociaux sur l’environnement construit. Accès restreint 🔒 -
Cycle 2017 9 mars 2017 La fabrique urbaine du développement économique
Pour bénéficier des externalités d’agglomération métropolitaines, les entreprises sont dépendantes de l’accès au foncier et donc des mécanismes de production de l’offre urbaine. La financiarisation de l’immobilier renforce les dynamiques de métropolisation en France, comme ailleurs. Quels rôles jouent les acteurs privés et les gouvernements urbains et nationaux dans ce processus géographique ? Accès restreint 🔒
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Coordination scientifique 🔒
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Cycle 2019 Session 8La ville saisie par la finance 14-15 novembre 2019 Champs-sur-Marne/Paris La fabrique urbaine s’intègre désormais dans le capitalisme global : la production et la gestion de la ville, du cadre bâti aux infrastructures urbaines, sont devenues le terrain de jeu de grandes firmes, et l’industrie de la finance développe un appétit croissant pour les actifs urbains. Quelles sont les formes et les conséquences de cette financiarisation ? Comment évoluent le financement du logement et celui des services urbains ? Quels impacts sur les formes urbaines, la structuration des territoires et finalement le gouvernement des villes ? avec Félix Adisson, Thomas Aguilera, Isabelle Baraud-Serfaty, Catherine Centlivre, Jean-François Danon, Daniel Florentin, Antoine Guironnnet, Ludovic Halbert, Anne-Katrin Le Doeuff, Marie Mondain, William Yon Accès restreint 🔒
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Cycle annuel 2023 Session 6Habiter sans se ruiner ni s’étaler Du 14 au 15 septembre Ile-de-France Au cours des dernières décennies, l’étalement urbain a constitué la variable d’ajustement de l’équation du logement, en permettant de construire beaucoup à des prix accessibles. Il s’agit désormais de « faire la ville sur la ville ». Mais ce nouveau mot d’ordre soulève nombre de questions. Les objectifs de production de nouveaux logements sont-ils compatibles avec le ZAN ? Quelles formes urbaines pour rendre la densité désirable ? Quel modèle économique du renouvellement urbain quand le marché foncier et immobilier est atone ? Et là où il est tendu, comment maîtriser les prix pour permettre à toutes les catégories de ménages d’habiter au plus près des bassins d’emplois ? Comment éviter que les politiques urbaines en faveur de villes plus vertes et respirables n’accentuent encore les ségrégations socio-spatiales et l’accumulation de la rente foncière ? Accès restreint 🔒