Sébastien Chambe est depuis 2020 directeur général adjoint délégué à l’urbanisme et aux mobilités à la Métropole de Lyon.
Il y avait déjà été directeur des stratégies territoriales et des politiques urbaines de 2011 à 2017 avant de rejoindre l’Institut Paris Région en tant que directeur général adjoint de 2017 à 2020.
De formation initiale généraliste (Sc Po Paris, ESSEC, École des Ponts), il a commencé son parcours en agence d’urbanisme puis à l’EPA de Saint-Etienne. Aujourd’hui, la délégation qu’il pilote à la Métropole de Lyon réunit plus de 400 personnes pour couvrir les champs de l’urbanisme stratégique, réglementaire et opérationnel (espaces publics et aménagement urbain), du foncier, de la politique de la ville et des mobilités.
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Territoires et mobilités 2024Session 327 juin 2024Penser ensemble la mobilité, le logement et l’aménagement : l’exemple de la métropole de Lyon.Les grandes agglomérations concentrent les activités économiques, les services et une bonne part des logements. Cependant, la moitié de la population française ne réside pas dans les agglomérations, ce qui génère des échanges très importants avec les territoires environnants. Alors qu’il faut décarboner les mobilités, répondre à la crise du logement et gérer de manière plus sobre les espaces (ZAN), comment articuler les politiques de logement, d’aménagement– c’est à dire d’occupation des sols–, et de mobilité ? Comment cela se traduit-il aujourd’hui dans la métropole de Lyon et son aire urbaine, tant dans les documents stratégiques (SCOT, interScot, PLUi, plan de mobilité) et au quotidien dans les aménagements ? A une échelle plus opérationnelle, comment un projet comme la Porte des Alpes a-t-il été conçu selon cette triple exigence ?
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Les mobilités dans la Métropole de Lyon_Sébastien Chambe
Cycle annuel 2025Session 6Pour des villes vivablesDu 16 au 17 octobreAuvergne-Rhône-AlpesParce qu’elles concentrent les populations et les inégalités, les villes sont sous tension : canicules renforcées par l’effet d’îlot de chaleur urbain, propagation des maladies, inondations, qualité et disponibilité de l’eau potable… Préserver l’habitabilité des villes passe certes par des actions sur le cadre bâti, l’espace public et la végétalisation, mais suppose aussi d’agir sur les usages de la ville et les pratiques sociales. Comment renforcer la capacité de mobilisation de la population face aux risques ? Quels relais installer pour protéger les plus vulnérables et préserver la continuité des services urbains ? Comment dépasser le catalogue de bonnes pratiques et éviter les risques de maladaptation ? Comment enfin repenser les solidarités territoriales à l’aune des vulnérabilités urbaines ?
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