Commission européenne
Isabelle Magne est membre du cabinet de la Commissaire au commerce, Cecilia Malmström, depuis février 2017. Elle y est notamment en charge des accords de partenariats économiques avec l’Afrique sub-saharienne, du commerce et du développement durable. La France fait partie de ses attributions géographiques.
A l’issue de plusieurs années dans l’administration française en poste à Paris, en Turquie, puis à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, elle rejoint le service européen d’action extérieure (SEAE) dans le département Global and Economic Issues, puis la Commission européenne.
Elle est diplômée de l’Institut d’études politiques d’Aix-En-Provence et d’une maîtrise d’économie.
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Cycle 2019 16 mai 2019 Le libre-échange à tout prix ? La mondialisation est désormais un épouvantail pour une partie non négligeable des citoyens européens et le meilleur agent électoral des partis démagogiques. Pourtant, ni la Commission, ni la majorité des États membres ne souhaitent remettre en cause le libre-échange, persuadés de ses bénéfices à long terme. Ainsi, après les échecs répétés du multilatéralisme mondial, l’Union s’est lancée dans la négociation d’une série d’accords commerciaux bilatéraux avec ses principaux partenaires (Canada, Japon, Corée du sud, Singapour, Mercosur). Elle n’hésite même pas à négocier sous la contrainte avec les États-Unis en dépit de l’opposition de la France… Pourtant, dans le même temps, elle prend conscience que le monde n’est pas un espace de paix perpétuelle et elle durcit – un peu tard ?- le ton à l’égard de la Chine. Alors, schizophrène l’Union ?