Ecole des Ponts, Université Paris Est Creteil
Fabien Esculier est coordonnateur du programme de recherche et action OCAPI (www.leesu.fr/ocapi). Il est chercheur de l’École des Ponts ParisTech au laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains (LEESU).
Ingénieur du corps des ponts, des eaux et des forêts, il a travaillé 6 ans pour différentes organisations dépendant du ministère de la Transition écologique et solidaire sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques de l’eau dans le bassin de la Seine (Service Navigation,direction régionale de l’Environnement, Agence de l’Eau). En 2014, il a monté le programme de recherche et action OCAPI qui vise à étudier et accompagner la transition écologique des systèmes alimentation/excrétion urbains et en particulier à investiguer le potentiel de changement de paradigme dans la gestion des urines et matières fécales humaines par la séparation à la source et la valorisation agricole. Il a soutenu sa thèse en mars 2018 sur ce sujet (www.leesu.fr/ocapi/bibliotheque/les-productions-docapi). Il coordonne depuis une équipe pluridisciplinaire de recherche-action (biogéochimie, agronomie, anthropologie, sociologie de l’innovation, géopolitique, écologie territoriale...).
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Conférence(s) 🔒
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Cycle annuel 2021 19 novembre 2021 Aménager localement dans le respect des limites planétaires ? Le cas de l’assainissement parisien Suite au projet du Grand Paris, des groupes de travail ont été mis en place en 2011 par le préfet de la Région Ile-de-France afin d’étudier la soutenabilité de ce projet : peut-on agrandir encore davantage la mégapole parisienne, en garantir l’approvisionnement et avoir un impact environnemental qui respecte les limites planétaires ? Cette intervention donne le témoignage d’un acteur ayant participé au groupe de travail eau/assainissement alors institué. Les conclusions de ce groupe de travail avaient pointé l’impasse du paradigme de l’assainissement conventionnel dans le cas du Grand Paris. Or l’assainissement est un cas typique de verrouillage socio-technique, de politiques publiques en silo et de dépendance au sentier très forte. Dix ans plus tard, et dans un contexte où l’impérieuse nécessité de changements rapides et radicaux du fonctionnement des sociétés industrielles occidentales est désormais largement partagée, nous étudierons les transitions à l’œuvre et tenterons de discerner les trajectoires futures possibles du métabolisme des villes occidentales. Accès restreint 🔒