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Cycle 2019 · Session 4

« L’Europe qui protège », enjeu des élections européennes à l’heure de la montée des populismes

Les citoyens européens n’ont jamais été aussi attachés à la construction communautaire et à l’euro, tous les sondages d’opinion le montrent. Le Brexit et l’élection d’un président américain isolationniste et farouchement anti-européen, en 2016, marquent un tournant dans la prise de conscience de la nécessité de s’unir et non de se diviser. La plupart des partis dit « populistes » (le mot « démagogiques » est plus juste : des solutions simples à des problèmes complexes) ont d’ailleurs adapté leur programme en renonçant à la sortie de l’Union ou de l’euro afin de ne pas effrayer les électeurs.

Paradoxalement, on constate que le succès de ces partis démagogiques ne se dément pas, même s’ils connaissent un reflux ici ou là. N’y a-t-il pas une contradiction entre attachement à l’Europe et vote pour des partis dont l’ADN est et reste profondément souverainiste ? Inquiets, les partis de gouvernement ont commencé à s’interroger sur les politiques européennes menées depuis une vingtaine d’années. Comment répondre aux angoisses des citoyens européens qui, manifestement, même si cela est variable selon les États, ne croient plus à la fable de la mondialisation heureuse ? La thématique de « l’Europe qui protège » est devenu un enjeu central à la veille des élections européennes : l’Union a un modèle économique, social, fiscal, environnemental ou encore industriel à défendre face au reste du monde qui ne lui veut pas que du bien. 2019, c’est la fin d’une certaine naïveté européenne.





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