Versailles est l’archétype de l’artificialisation de la nature à l’époque moderne, ce qui est incontestable étant donné l’ampleur des travaux effectués sur un site peu favorable. Mais quel est le résultat ? Un espace totalement artificialisé démontrant la puissance humaine et la domination de la nature ? Ou une seconde nature plus complexe où se mêlent les dynamiques écologiques et la mise en place d’un nouveau contrat social et politique presque impossible à faire tenir ?
Document mis en ligne le 22 décembre 2021
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Grégory Quenet est professeur en histoire de l’environnement à l’université UVSQ-Paris Saclay et titulaire de la chaire Laudato Si’ « Pour une nouvelle exploration de la Terre » du Collège des Bernardins. Considéré comme un des pionniers de l’histoire environnementale en France, il a aussi développé de nombreux travaux à l’interface entre passé et présent et de manière très interdisciplinaire pour penser le changement de civilisation qu’appellent les questions écologiques.