« Smart city », « ville intelligente » : il en existe 300 dans le monde, dont le modèle économique est le problème central et de longue durée, avec comme condition du succès l’appel à la vie collective et à la concertation. Quand il s’agit d’infrastructures physiques, l’usager n’a pas d’autre choix que de les utiliser ; mais les applications numériques créées par les villes sont peu téléchargées et peu utilisées. Les données existent, la connaissance de ce qui se passe dans la ville progresse, l’information devient moins coûteuse à délivrer. Il reste que le temps du numérique et le temps de la concertation ne s’accordent que très peu, le premier rapide et instantané, le second plus long.
Christophe Barge analyse cette difficulté, en France, comme relevant d’habitudes culturelles : travail « vertical » des administrations, acteurs privés et publics se regardant en chiens de faïence, modèle économique non stabilisé...