Les réseaux de communication matériels et immatériels, les systèmes de mobilité, les grandes plates-formes portuaires et aéroportuaires, les bases logistiques, les établissements scientifiques et les grands équipements structurants, que l’on regroupe sous le thème générique des « infrastructures » participent de la croissance économique, de l’attractivité et de la compétitivité des territoires dans des proportions souvent sous-estimées par les économistes.Pourtant, les infrastructures font l’objet d’une triple incertitude, qui sera le fil rouge du programme 2010 de l’IHEDATE : . une incertitude sur l’actualité même de la notion :à l’heure où l’on ne parle que de services, les infrastructures ont-elles encore une pertinence ? . une incertitude sur leur impact environnemental et leur acceptabilité sociale : peut-on encore mettre en oeuvre des infrastructures ? . une incertitude sur leur efficience : l’investissement dans les infrastructures peut-il être rentable ? |
Document mis en ligne le 23 décembre 2010