Concertation, débat public, coproduction de la ville : sur le cas de Marseille, des questions, mais aussi des réponses. Pourquoi est-il si difficile de « faire participer » ? Parce que chacun ne voit que son pied d’immeuble, son quartier ? En raison d’une défiance quant à la sincérité des débats ? Qu’est-ce qui peut éveiller l’intérêt des citoyens, et comment ?
Questions et points de vue de Marie Krier, Anne Cecconello et Alexandre Sorrentino.
Marie Krier est urbaniste. Elle a exercé en maîtrise d’œuvre, en programmation architecturale, avant de rejoindre le secteur public à la ville d’Aulnay-sous-Bois, en charge des déplacements urbains, puis des aspects techniques et économiques des affaires juridiques et des marchés publics. Elle rejoint l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en 2014 en qualité de responsable académique du mastère spécialisé integrated urban systems. Elle est responsable du département Ville Environnement Transport de l’École des ponts depuis septembre 2015. Elle coordonne la mission recherche et formation de l’Institut pour la ville durable.
Alexandre Sorrentino a rejoint l’équipe de la direction générale de l’Euroméditerranée en 2009, d’abord au poste de chargé de la prospective puis en charge des questions métropolitaines, des problématiques de formation et de rayonnement international.
Anne Cecconello est directrice des projets urbains de la Métropole d’Aix.