Stéphane Tonnelat est chargé de recherche au CNRS au laboratoire UMR LAVUE, équipe Mosaïques, à l’université Paris-Nanterre. Il mène un travail ethnographique sur divers types d’espaces publics urbains et périurbains ainsi que sur les mobilisations environnementalistes à Paris et New York. Ses principaux terrains sont les interstices urbains (terrains délaissés, friches), les parcs et jardins, les terres agricoles périurbaines, le métro et le ferry. Il a publié pour l’ADEME en 2021 un rapport sur le développement du compostage collectif en Ile-de- France ; une étude ethographique sur la ligne 7 du métro new-yorkais, International Express : New Yorkers on the 7 Train (Columbia University Press, 2017 et 2021) avec William Kornblum (CUNY Graduate Center) ; et L’Art en chantier. Stefan Shankland et l’Atelier/TRANS305 (éditions Archibooks, 2016), sur la place de l’art dans un chantier de construction à Ivry-sur-Seine. Il écrit en ce moment sur les mouvements de protection des terres agricoles menacées par l’urbanisation en bordure de Paris.
Conférence(s) 🔒
Cycle annuel 2023Session 113 janvier 2023L’agriculture urbaine et périurbaine, révélatrice d’une nouvelle approche des sols et de nouveaux conflits d’usage Les sols urbains et périurbains non imperméabilisés sont globalement rares et pris, la plupart du temps, dans un contexte de forte pression foncière. Ils supportent des usages récréatifs ou alimentaires et sont également porteurs d’une certaine richesse environnementale, lorsqu’ils ne sont pas dégradés ou pollués. Quels sont ces usages et comment évoluent-ils ? Comment la valeur environnementale de ces sols se trouve-t-elle progressivement reconnue, offrant une alternative nouvelle aux projets de développement ? Quels conflits émergent autour de ces usages alternatifs et comment se résolvent-ils ?
PDF
Des héritage aux nouveaux usages atouts et limites des sols pour une ville durable - Ronald Charvet
