Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET)
Yves Crozet est économiste, chercheur au laboratoire aménagement économie transports (LAET) qu’il a dirigé de 1997 à 2007. Professeur à l’université Lyon 2 de 1992 à 2010 puis à Sciences-Po Lyon, il est professeur émérite depuis 2015. Il est également Research Fellow du CERRE (Centre on Regulation in Europe) à Bruxelles où il vient de publier un rapport sur la révolution digitale et la régulation des mobilités urbaines. En 2016, il a publié aux éditions Economica un ouvrage intitulé « Hyper-mobilité et politiques publiques : changer d’époque ? ». Yves Crozet est aussi président du think-tank de l’Union Routière de France (URF). Il participe au comité d’évaluation de la qualité des services de transport au sein d’Ile-de-France Mobilités, membre du conseil d’administration et du conseil scientifique du Conseil National Routier (CNR) et du conseil des Parties prenantes de SNCF-Réseau.
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Mise en ligne : Avril 2020 Economie des transports et politiques publiques 29 novembre 2019 La mobilité ne doit pas être confondue avec les transports ou les déplacements, qui n’en sont qu’une des composantes. La mobilité est, pour les individus, la mise en relation de trois sous-systèmes : les activités, les localisations et les déplacements. Comme ces derniers assurent la cohérence des couples localisation-activité, la variable d’ajustement est la durée du déplacement. La réduction (…) Médiathèque en accès libre
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Conférence(s) 🔒
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Cycle annuel 2024 Session 6 10 octobre 2024 Mobilités : de la course à la vitesse économique à la recherche du « bien commun » En France et en Europe, les politiques publiques ont longtemps encouragé les déplacements motorisés. Combinés à la hausse tendancielle du pouvoir d’achat, ces choix ont conduit à un accroissement tendanciel des distances parcourues, sous-produit de la hausse de la « vitesse économique ». Mais depuis le début du XXIe siècle, de nouvelles priorités s’imposent, les engagements climatiques modifient progressivement ce que l’on entend par « bien commun ». Les mobilités, dans leurs trois composantes (transports, activités, localisations) voient leur régulation entrer progressivement dans une nouvelle ère où se mêlent action par les prix et action sur les quantités. Jusqu’où pourraient aller ces transformations ? Accès restreint 🔒
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Territoires et mobilités 2024 Session 1 28 mars 2024 Mobilités : de la course à la vitesse économique à la recherche du « bien commun » En France et en Europe, les politiques publiques ont longtemps encouragé les déplacements motorisés. Les investissements dans les infrastructures routières et ferroviaires et les services de transports collectifs en témoignent tout comme l’ouverture à la concurrence et la recherche de la baisse des coûts. Combinés à la hausse tendancielle du pouvoir d’achat, ces choix ont conduit à un accroissement tendanciel des distances parcourues, sous-produit de la hausse de la « vitesse économique ». Mais depuis le début du XXIe siècle, de nouvelles priorités s’imposent, les engagements climatiques modifient progressivement ce que l’on entend par « bien commun ». La régulation des mobilités, dans leurs trois composantes (transports, activités, localisations), entre progressivement dans une nouvelle ère où se mêlent action par les prix et action sur les quantités. Jusqu’où pourraient aller ces transformations dans le domaine de la tarification et de la taxation des routes et des autoroutes ? Accès restreint 🔒
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Territoires et mobilités 2023 Session 1 24 mars 2023 RTE
7C place du Dôme, Immeuble Window, Paris La Défense
Auditorium Mobilités : de la course à la vitesse économique à la recherche du « bien commun » En France et en Europe, les politiques publiques encouragent les déplacements motorisés. Les investissements dans les infrastructures routières et ferroviaires, et les services de transports collectifs en témoignent tout comme l’ouverture à la concurrence et la recherche de la baisse des coûts. Combinés à la hausse tendancielle du pouvoir d’achat, ces choix ont conduit à un accroissement des distances parcourues, sous-produit de la hausse de la « vitesse économique ». Mais depuis le début du XXIe siècle, de nouvelles priorités s’imposent, les engagements climatiques modifient progressivement ce que l’on entend par « bien commun ». Dans le champ des mobilités (transports, activités, localisations), une nouvelle régulation, fondée sur la sobriété, pourrait conduire à redéfinir le contrat social en vigueur. Accès restreint 🔒 -
Territoires et mobilités 2021-2022 25 novembre 2021 Mobilité et climat : à la recherche du bien commun En France et en Europe, les politiques publiques encouragent les déplacements motorisés. Les investissements dans les infrastructures routières et ferroviaires, et les services de transports collectifs en témoignent tout comme l’ouverture à la concurrence et la recherche de la baisse des coûts. Combinés à la hausse tendancielle du pouvoir d’achat ces choix ont conduit à un accroissement tendanciel des distances parcourues, sous-produit de la hausse de la « vitesse économique ». Mais depuis le début du XXIe siècle, de nouvelles priorités s’imposent, les engagements climatiques modifient progressivement ce que l’on entend par « bien commun » dans le champ des mobilités (transports, activités, localisations). La régulation des mobilités va-t-elle entrer dans une nouvelle ère marquée par la hausse du coût des transports et/ou diverses formes de rationnement ? Accès restreint 🔒
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Territoires et mobilités 2020-2021 3 décembre 2020 Politique des transports : vers une remise en cause de la « valeur mobilité » ? En France, les politiques de transport ont longtemps encouragé les mobilités motorisées. Les investissements dans les infrastructures routières et ferroviaires en témoignent. Il en est résulté un accroissement tendanciel des distances parcourues grâce à la hausse des vitesses moyennes et à la baisse du coût relatif des transports. Mais depuis le début du XXIe siècle, certaines formes de « dé-mobilité » se manifestent alors que de nouvelles priorités s’imposent (environnement, climat…). La mobilité est désormais abordée comme un service. Simple inflexion ou rupture pour l’agenda des politiques publiques ? Accès restreint 🔒