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Cycle annuel 2025

Adapter les territoires à +4°

Le climat a déjà changé. 2022 et 2023 ont été en France les deux années les plus chaudes jamais enregistrées. Ces températures inédites charrient déjà leur lot d’événements extrêmes - canicules, sécheresses, inondations, tempêtes, feux de forêts – ou de transformations plus lentes – fonte des glaciers, déplacement du trait de côte, baisse des rendements agricoles…- dont la fréquence et le rythme vont s’intensifier. Tous les territoires sont déjà et seront de plus en plus affectés : les littoraux et les montagnes, les villes et les campagnes, le territoire métropolitain et les outre-mer.

Dans l’état actuel des engagements climatiques de l’ensemble des pays du monde, les experts GIEC anticipent un réchauffement de 1,5°C en 2030 par rapport à l’ère pré-industrielle, 2°C en 2050 et 3°C d’ici la fin du siècle. Pour la France, qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale, les températures grimperaient de 2°C dès 2030, 2,7°C en 2050 et 4°C à la fin du siècle. C’est sur cette trajectoire de réchauffement que la France a choisi de fonder son prochain Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).

Adapter nos territoires au changement climatique n’est pas renoncer aux politiques d’atténuation. C’est prendre acte du fait que le climat change, qu’il changera encore – même si on ignore jusqu’à quel point - et qu’il faut se préparer collectivement aux conséquences de ces transformations. Une planification est indispensable, car il s’agit de coordonner les actions d’une multitude d’acteurs à différentes échelles territoriales et temporelles, mais elle s’opère dans un contexte de forte incertitude sur l’ampleur des changements à venir. Pour cette raison, le coût de l’adaptation est difficilement évaluable. Une chose est sûre cependant : le maintien à l’identique sera impossible dans bien des cas. Il faudra donc faire des choix. Que tenons-nous à préserver ? A quel prix ? Qui voulons-nous protéger ? A quoi sommes-nous prêts à renoncer ?

A cet égard, les réponses apportées au réchauffement climatique constituent un test majeur de la maturité politique d’une société. Mal anticipées, décidées dans l’urgence, elles sont porteuses de risques de mal-adaptation, conduisant à des coûts exorbitants, dégradant encore davantage le climat futur et fragilisant les populations et les territoires vulnérables – tandis que les mieux lotis tenteraient de se mettre à l’abri. Mais le pire n’est pas sûr. Elles pourraient au contraire déboucher sur une société plus consciente de la fragilité des milieux et des conditions d’habitabilité et donc mieux préparée à la fois pour l’adaptation et l’atténuation du changement climatique ; une société plus coopérative et plus soucieuse des personnes vulnérables ; une société plus innovante, prenant appui sur les initiatives qui fleurissent, en France et ailleurs, à toutes les échelles, pour explorer de nouveaux modes de vie et de nouveaux modèles de développement. Bref, une société plus résiliente – au-delà même du choc climatique.

Ihédate_Programme du cycle annuel 2025_Adapter les territoires à +4°C
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  • Séance inaugurale Mercredi 15 janvier Paris 17h30
    Soirée inaugurale
    Discours d’accueil de Yannick Imbert, directeur des affaires territoriales et publiques du groupe La Poste, notre partenaire hôte
    Ouverture et présentation du cycle 2025 par :
    Philippe Duron, président de l’Ihédate
    Yves-Laurent Sapoval, président de l’association des alumni
    Sandra Moatti, directrice de l’Ihédate
    18h - 19h
    Conférence inaugurale prononcée par Valérie Masson-Delmotte : « Changement climatique : ce qui nous attend, comment s’y préparer  »
    Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), coprésidente du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) entre 2015 et 2022.
    Valérie Masson-Delmotte
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    19h - 19h45
    Table ronde des grands partenaires , animée par Sandra Moatti
    Agnès Reiner, directrice générale déléguée à l’appui opérationnel et stratégique de l’Agence nationale de la Cohésion des territoires,
    Michel-François Delannoy, directeur du département appui aux territoires de la Banque des territoires, Pascal Berteaud, directeur général du Cerema
    19h45 - 23h
    Cocktail puis soirée
    Accès restreint 🔒
  • Session 1Crise climatique, changements globaux et territoires 16 et 17 janvier 2025 Paris Le climat change, les sociétés aussi. Pendant que l’atmosphère se réchauffe, le monde s’urbanise et vieillit, les modes de vie se transforment, des ruptures technologiques s’accomplissent, les relations internationales se tendent... Comment ces tendances interagissent-elles avec les transformations du climat ? Avec quels effets sur les migrations, la santé, la prospérité, les équilibres géopolitiques ? Et comment gouverner des sociétés en si profonde mutation ? Cette première session donnera des clés de lecture des enjeux structurants et des défis à relever dans les prochaines décennies. Elle éclairera la manière dont les changements globaux affectent le territoire de notre pays et questionnent nos institutions. avec Pierre Charbonnier, Barbara Da Roit, Didier Fontenille, François Gemenne, Frédéric Gilli, Daniel Kübler, Patrick Le Galès, Sandra Moatti, Tommaso Vitale Accès restreint 🔒
  • Session 1L’Europe et la France dans les changements globaux Du 16 au 17 janvier Paris Patrick Le Galès Sciences Po, Centre d’études européennes, CNRS Le climat change, les sociétés aussi. Pendant que l’atmosphère se réchauffe, le monde s’urbanise et vieillit, les modes de vie se transforment, des ruptures technologiques s’accomplissent, les relations internationales se tendent... Comment ces tendances interagissent-elles avec les transformations du climat ? Avec quels effets sur les migrations, la santé, les inégalités, la prospérité, les équilibres géopolitiques ? Et comment gouverner des sociétés en si profonde mutation ? Cette première session donnera des clés de lecture des enjeux structurants et des défis à relever dans les prochaines décennies. Elle éclairera la manière dont les changements globaux affectent le territoire de notre pays et questionnent nos institutions. Accès restreint 🔒
  • Session 2Savoirs et récits : connaître et mobiliser face aux transformations environnementales Du 6 au 7 février Nouvelle Aquitaine Stéphanie Beucher IGA Pierre Veltz Président du conseil scientifique de l'Ihédate Le changement climatique place les scientifiques dans une position inédite d’éclaireurs et de vigies. Nombre d’entre eux s’engagent d’ailleurs dans la vulgarisation de leurs résultats, avec le souci de faire la part du certain, du probable, de l’incertain, et de mettre en évidence le caractère systémique des impacts. Mais force est de constater qu’il y a loin de la mise à disposition des connaissances et des données aux actions concrètes sur le terrain. Le dévoilement des risques affecte les valeurs des patrimoines et les coûts d’assurance, voire la possibilité même d’assurer. Ces phénomènes amplifient l’éco-anxiété et les attitudes de déni. Comment favoriser une vision partagée et une culture de l’adaptation parmi les élus, les entreprises et les habitants ? Quels sont les récits et représentations de l’avenir à même d’accélérer la prise de conscience et la mobilisation ? Et comment les promouvoir ? Accès restreint 🔒
  • Session 3L’eau, entre trop plein et trop peu Du 13 au 14 mars Occitanie Florence Habets CNRS Nicolas Portier Ecole urbaine de Sciences Po Les perturbations du cycle de l’eau accentuent les phénomènes extrêmes : pluies violentes et inondations mais aussi longues périodes de sécheresse, baisse du débit des rivières et appauvrissement des nappes phréatiques. Il en résulte un désajustement croissant, dans le temps et dans l’espace, entre les besoins en eau et les ressources hydriques. Des visions antagonistes s’affrontent pour s’adapter à cette nouvelle donne, entre les partisans de la maîtrise et de l’optimisation du « gisement  » par le stockage et ceux de la sobriété et des solutions fondées sur la nature. Comment arbitrer de manière équitable et transparente les conflits entre usages concurrents de la ressource ? Quelle gouvernance de la politique de l’eau entre géographie physique des bassins hydrographiques et découpages administratifs ? Quels enjeux financiers et quels mécanismes de solidarité ? Accès restreint 🔒
  • Mission d’étudeLes Alpes aux avant-postes du changement climatique Du 31 mars au 4 avril Suisse Avec une augmentation particulièrement marquée des températures et un milieu de montagne très exposé aux conséquences du changement climatique, la Suisse s’est dotée d’une stratégie fédérale d’adaptation, plusieurs fois affinée depuis 2012. Comment cette impulsion fédérale favorise-t-elle l’intégration des enjeux d’adaptation dans les politiques de planification et d’aménagement des cantons, dont l’autonomie est un principe fondamental du système fédéral ? La forte culture démocratique du pays permet-elle aux habitants de se saisir des choix qu’implique l’adaptation ? Quelles collaborations la Suisse développe-t-elle avec ses voisins, compte tenu du caractère transfrontalier des problèmes environnementaux dans l’arc alpin ? Et comment les acteurs économiques suisses, dont certains, comme le tourisme de montagne ou l’assurance, sont particulièrement sensibles aux effets du changement climatique, appréhendent-ils les risques – mais aussi les opportunités – dont il est porteur ? Accès restreint 🔒
  • Session 4Le vivant, un allié à préserver Du 15 au 16 mai Bourgogne-Franche-Comté Nathalie Munier-Jolain INRAE François Philizot Conseil d’orientation de l’observatoire des territoires Occupant près de 90% du territoire de la France métropolitaine, les surfaces agricoles, les prairies et les forêts sont en première ligne des impacts liés à la perte de biodiversité, à la migration des espèces, aux espèces invasives et microagresseurs, à l’assèchement et l’appauvrissement des sols. Quelle gestion forestière doit-on privilégier pour limiter le dépérissement des forêts et la propagation des incendies et pour reconstituer le puits de carbone ? Comment accompagner les agriculteurs vers des pratiques plus respectueuses des sols et plus économes en eau, tout en préservant les rendements ? Comment adapter les modalités de l’action publique, le cadre réglementaire et les instruments financiers ? Plus largement, comment repenser la relation entre nature et société et le rôle de ces espaces dans l’aménagement du territoire ? Accès restreint 🔒
  • Session 5Quelle résilience des infrastructures ? Du 12 au 13 juin Provence-Alpes- Côte d’Azur Marie Colin Cerema Fabien Palhol Cerema Energie, transport, numérique… ces réseaux et équipements qui structurent la vie économique et sociale sont sensibles de multiples manières aux transformations climatiques, qu’il s’agisse d’évènements extrêmes ou de modifications lentes. De quels outils dispose- t-on pour diagnostiquer et anticiper ces impacts ? Quels scénarios prospectifs retenir pour adapter les normes et référentiels techniques ? Comment faire face aux crises qui adviennent déjà et se multiplieront malgré les efforts de prévention ? Comment allouer les ressources, par définition limitées, tout en faisant des choix acceptables ? Cette session, commune avec le cycle Territoires et mobilités, mettra l’accent sur la nécessité de dépasser une approche segmentée, où la vulnérabilité de chaque infrastructure est appréhendée séparément, au profit d’une analyse systémique attentive aux interdépendances et à la préservation des fonctionnalités essentielles du territoire. Accès restreint 🔒
  • Travaux collectifsAteliers Du 24 au 26 septembre France Les ateliers sont un travail collectif en petits groupes d’une dizaine d’auditeurs pour approfondir une problématique située dans un territoire, proposée à la réflexion des auditeurs par un organisme ou une collectivité partenaire. La mise en discussion des expériences au sein de la promotion aura lieu le 15 octobre après-midi. Accès restreint 🔒
  • Travaux collectifsRestitution des ateliers Mercredi 15 octobre Auvergne-Rhône-Alpes
  • Session 6Pour des villes vivables Du 16 au 17 octobre Auvergne-Rhône-Alpes Sébastien Chambe Métropole de Lyon Hélène Peskine Plan urbanisme construction architecture – Ministère de la transition écologique Parce qu’elles concentrent les populations et les inégalités, les villes sont sous tension : canicules renforcées par l’effet d’îlot de chaleur urbain, propagation des maladies, inondations, qualité et disponibilité de l’eau potable… Préserver l’habitabilité des villes passe certes par des actions sur le cadre bâti, l’espace public et la végétalisation, mais suppose aussi d’agir sur les usages de la ville et les pratiques sociales. Comment renforcer la capacité de mobilisation de la population face aux risques ? Quels relais installer pour protéger les plus vulnérables et préserver la continuité des services urbains ? Comment dépasser le catalogue de bonnes pratiques et éviter les risques de maladaptation ? Comment enfin repenser les solidarités territoriales à l’aune des vulnérabilités urbaines ? Accès restreint 🔒
  • Mission d’étudeOrganiser l’action publique pour l’adaptation Du 5 au 7 novembre Belgique (Anvers et Bruxelles) Charlotte Halpern Sciences Po, Centre d’études européennes et de politique comparée Si le changement climatique est un phénomène global, l’adaptation à ses conséquences se joue principalement aux échelles locales. Mais les niveaux européens, nationaux et régionaux ont aussi un rôle à jouer en termes de planification, de cadre réglementaire et de financement. Ce détour par la Belgique permettra à la fois d’appréhender l’approche systémique et multiscalaire développée par le territoire d’Anvers, d’aller à la rencontre des institutions européennes et de confronter l’approche française à celle de nos partenaires. L’Union européenne, pionnière en matière d’atténuation, doit-elle investir le champ de l’adaptation ? Sur quels mécanismes de coopération s’appuyer pour dépasser les approches en silos et les jeux d’acteurs non coopératifs ? Comment quantifier les dépenses d’investissement et de maintenance qui s’annoncent et où trouver les ressources nécessaires ? Accès restreint 🔒
  • Session finale Du 11 au 12 décembre Paris Synthèse et évaluation de l’année. Cette session sera aussi l’occasion d’une mise en commun avec les auditrices et auditeurs du cycle Territoires et mobilités. Accès restreint 🔒
  • Renseignements et manifestation d’intérêt Pour tout renseignement et manifestation d’intérêt écrire à candidatures-cycleAnnuel@ihedate.org
    La campagne de recrutement sera ouverte prochainement et se clôturera le vendredi 04 octobre 2024.
    Un lien vers un formulaire à renseigner vous sera alors transmis dans lequel vous joindrez un CV et une lettre de motivation.
    Ce dossier peut être complété par une lettre de recommandation ou de parrainage.
    Les tarifs 2025*
    • 5 500 euros pour les partenaires,
      Et les petites collectivités territoriales de moins de 20 000 habitants (petites villes, communautés de communes, syndicats mixtes), associations et ONG, structures d’économie solidaire, élus*, journalistes.
      *Une remise de 1000€ est appliquée aux élus dont la candidature est proposée par un partenaire.
    • 6 500 euros pour les collectivités territoriales de taille intermédiaire entre 20 000 et 500 000 habitants (villes moyennes, communautés d’agglomération, départements de moins de 500 000 habitants, syndicats mixtes) et leurs structures d’expertise, d’ingénierie et d’intervention (agences d’urbanisme, CAUE, EPL….), organismes consulaires, chambres régionales des comptes, associations d’élus, syndicats de salariés, start up, entreprises de moins de 50 salariés, professions libérales.
    • 7 500 euros pour les administrations centrales et déconcentrées, les grandes collectivités de plus de 500 000 habitants, (régions, départements métropoles, communautés urbaines, grandes villes, grands syndicats mixtes) et leurs structures d’expertise, d’ingénierie et d’intervention (agences d’urbanisme, CAUE, EPL….), établissements publics, organisations professionnelles, ETI et PME de plus de 50 salariés.
    • 12 000 euros pour les grandes entreprises privées ou publiques (chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliards d’euros)

    *Le choix du tarif est déclaratif (et validé par l’Ihédate à l’examen du dossier de candidature).
    Ihedate_Conditions Générales de la Vente Cycle annuel 2025
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Les auditrices et les auditeurs

  • Marie Aboulker
    Caisse des dépôts et consignations
  • Aziza Akhmouch
    OCDE
  • Patricia Andriot
  • Juliette Aubrun
  • Alexandre Bacher
    Cerema
  • Thomas Bachy
  • Jérémie Baudou
  • Yves Bellec
  • Juliette Berthon
  • Juliette Bisard
  • Elise Bon
  • Véronique Bon
  • Anne Bongrand-Gudefin
  • Kamel brahmi
  • Roch Brancour
  • Emilie Buono
  • François Camerlynck
  • Christian Cariou
  • Antoine Caron
  • Géraldine Chalencon
  • Benoît Chevalier
  • Sylvie Claux
  • Gérard Clément
  • Thomas Clochon
  • Maïwenn Cougard
  • Laurence Damazie-Edmond
  • Charlotte Debray
  • Gratianne Dumas
  • Michel Felkay
  • Guillaume Fourgeaud
  • Frédéric Frénard
  • Romain Gareau
  • Lucile Hervé
  • Margot Houalet
  • Sophie Jeantet
  • Jehaes Medhi
  • Sophie Labrousse
  • Mélanie Lamant
  • Lou Lamure-Guigard
  • Fanny Laurence
  • Luc Lauverjat
  • Françoise Le Lay
  • Michèle Le Loir
  • Antoine Lebel
  • Frédéric Leveillé
  • Catherine Maligne
  • Jean-Baptiste Martin
  • Alice Mathais
    HDZ Urbanistes Architectes
  • Frédéric Maurel
  • Pascal Nappey
  • Mickaël Oumehdi
    Agence nationale de la cohésion des territoires
  • Baptiste Péricard
  • Morgan Priol
  • Yann Quiquandon
  • Dimitri Sanchez
  • Séverine Tanguy
  • Julie Tissot
  • Lara Tobin
  • Maxime Turc
  • Patrick Vauterin
  • Max Yvetot
    Agence d’urbanisme Le Havre Estuaire de la Seine (AURH